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Tout est parti par un simple tweet pour aujourd’hui,susciter vraiment un débat, jusqu’au point d’être entériner par la chambre basse du parlement. Il s’agit là d’une proposition de loi en rapport avec la nationalité congolaise.
Dans le viseur de cette loi, Moïse Katumbi. Pourtant l’homme a accepté de pactiser avec le chef de l’Etat pour un gouvernement dit d’union sacrée. Est-ce parce qu’il a été exigeant lors de la répartition des postes qu’il faut le diaboliser ? La question est sûr les lèvres des observateurs.
Si les élections sont un indicateur majeur dans un Etat démocratique, en politique, tous les coups sont permis pour écarter les adversaires qui peuvent constituer un obstacle dans une compétition. Pour celui qui est né d’un père juif et d’une mère congolaise, les chances de compétir en 2023 semblent s’amoindrir.
Quid des militants de Moïse Katumbi qui n’est plus un acteur de moindre dans la scène politique en RDC ? L’on se frotte les mains tout en manœuvrant dans les officines internes et externes. Le danger ? voir le pays être divisé sur une question sensible. Ils sont nombreux à défendre ce pays tout en ayant des parents d’origines différentes à l’instar du colonel Mahamadou Ndala. Les exemples sont légion.Rideau.
Noël Tshiani qui défend mordicus cette loi, joue certes, le rôle d’une étincelle qui peut embraser si on néglige la teneur de cette démarche légitime mais quelque peu risquée. Ils sont nombreux a être dans les manettes du pouvoir, disposant d’une double nationalité. Pourquoi pas les attaquer ? Si les hauts placés du pays s’y retrouvent,il faut éviter d’aborder la question.
Que la sélection des compétiteurs commence, 2023 c’est maintenant. Pourvue que l’appel lancé dans cet article,atteigne les décideurs.